Les candidats élus aux municipales de 2014 porteront de lourdes responsabilités pour mettre en oeuvre la transition énergétique qui permettra de faire face aux grands enjeux environnementaux, urbanistiques et sociologiques de demain.
Les changements climatiques et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, canicules…) sont déjà une réalité, et risquent de s’aggraver dans les prochaines années si nous ne faisons rien, tant à l’échelon international qu’à l’échelle du pays ou de la ville.
Même si Biarritz ne pourra évidemment pas inverser à elle seule la tendance du changement climatique en cours, je crois que la ville a un grand rôle d’exemplarité à jouer au niveau national. Il ne serait pas difficile de mettre en place une gestion durable à l’échelle de notre petite ville qui pourrait en inspirer beaucoup d’autres.
Seulement voilà, nombre d’élus n’ont pas conscience de ces enjeux et s’enferrent dans une logique de construction frénétique, de circulation anarchique et de gaspillage énergétique. Cette politique engendre un étalement urbain au détriment des terres agricoles et des espaces verts, des problèmes majeurs de pollution de l’air et de l’eau, et un risque de précarité énergétique dans les années à venir. Le Pays Basque nord risque d’en pâtir si des changements radicaux dans les politiques menées tant au niveau des communes que des agglomérations ne prennent pas mieux en compte tous ces paramètres.
Aujourd’hui, de nombreuses solutions existent pour rendre nos villes plus éco-responsables. Le mouvement BIZI ! a publié à l’attention de tous les candidats aux prochaines municipales un guide qui se veut « boîte à outils » pour assurer cette transition écologique.
Biarritz Vague d’Avenir s’est engagé sur différents points en signant ce pacte de transition énergétique pour le Pays Basque. Parmi les engagements que nous avons pris, on retiendra notamment:
– limitation de l’étalement urbain auquel nous préférerons le renouvellement urbain ;
– développement d’une mobilité durable en privilégiant les modes de déplacement actifs (marche, vélo) et collectifs (transports en commun, co-voiturage…) ;
– optimisation des consommations énergétiques / développement des énergies renouvelables ;
– réhabilitation énergétique des bâtiments ;
– développement des circuits courts pour réduire le transport et favoriser la consommation de produits locaux ;
– économiser l’eau et favoriser la récupération des eaux de pluie ;
– améliorer la gestion des bio-déchets ;
– encourager les entreprises à des pratiques vertueuses éco-responsables tant dans la gestion de leurs déchets que dans leur bilan énergétique ;
– favoriser un tourisme responsable respectueux de l’environnement et des habitants ;
– privilégier les produits issus de l’agriculture locale éco-responsable pour les services de restauration collective et les cantines scolaires ;
– devenir acteur de la monnaie locale EUSKO ;
…
Cette liste n’est pas exhaustive mais est représentative de la politique que nous aimerions mener si notre liste arrivait aux responsabilités. Parmi nos engagements, nous lancerions dès avril prochain un appel à projets innovants dans les domaines des énergies renouvelables et de solutions éco-responsables.
Cher Guillaume,
Ce matin 9 août, en bon grand père, je viens de me payer la remontée de la côte des basques en vélo avec une remorque de deux petits enfants, seul moyen pour retourrner à Aguiléra, après leur cours de natation au Port Vieux.
Les beaux engagements n’auront donc produit que quelques bandes cyclables bien peu efficaces pour ceux qui tentent vraiment l’aventure cyclable.
L’idée de Bizi du contre sens cyclable de la rue Mazagran n’était pourtant pas difficile à mettre en place…
En attendant, pas étonnant qu’il y ait si peu de vélos.
D.Harriague