Rugby Basque : Fusion… ou Dissolution de nos Valeurs ?

J’ai comme l’impression de me réveiller après un mauvais rêve. Je n’arrive toujours pas à croire que nous allons reléguer nos deux clubs mythiques du Biarritz Olympique et de l’Aviron Bayonnais dans les oubliettes du rugby professionnel…

Je vais tenter de dire ici pourquoi cette fusion me fait bouillir, comme des milliers d’autres fans du BO et de l’Aviron.

Je suis viscéralement attaché au club du Biarritz Olympique dont mon arrière grand-père fut l’un des pères fondateurs en l’année 1913. Le BO était alors le fruit d’une fusion, cohérente celle-là, entre le Biarritz Sporting Club, club huppé de la ville, et le Biarritz Stade plus populaire.

Sans être un ultra, j’ai toujours supporté l’équipe du BO et ma jeunesse a été jalonnée par ses exploits. Je me souviens comme si c’était hier de la finale du 6 juin 1992 face à Toulon : ce jour-là, j’ai pris mes premières vagues en surf à la Grande Plage inhabituellement désertée, avant de suivre à la radio cette finale qu’aurait mérité de gagner la génération des Blanco, Ondarts, Sanoko et consorts. 10 ans plus tard, le 8 juin 2002, j’étais derrière les poteaux de but du Stade de France quand « Lulu » Mazas a décoché son drop d’anthologie à la dernière seconde face au SU Agen pour offrir à Biarritz le premier Bouclier de Brennus depuis 1939, et une joie indescriptible aux supporters.

On connaît la suite avec cette épopée fantastique des années 2000 où Biarritz a collectionné les titres et les phases finales grâce à sa génération de joueurs exceptionnels. Autant de souvenirs, d’émotions, qui nous ont permis de vibrer aux couleurs du BO et de ressentir la fierté d’être Biarrots et d’appartenir à une ville capable de grandes choses.

Mais comment expliquer que 9 ans seulement après une finale de Coupe d’Europe contre le Munster au Millennium Stadium, on en soit rendu là aujourd’hui ? Comment a-t-on pu descendre aussi rapidement du toit de l’Europe aux portes d’une relégation financière en Fédérale ? Voilà les questions qu’il faudrait se poser avant de foncer tête baissée dans une nouvelle aventure où les mêmes causes risquent de reproduire les mêmes effets.

Si cette fusion me reste en travers de la gorge, c’est avant tout parce qu’elle porte atteinte au patrimoine de nos communes. Le Biarritz Olympique Pays Basque et l’Aviron Bayonnais Rugby Pro ne sont pas des entreprises comme les autres. Elles portent le nom et la marque de deux équipes centenaires qui font partie intégrante de notre histoire, de notre culture. Ces structures professionnelles ont bénéficié de larges subventions de fonds publics, ce qui devrait permettre aux citoyens et aux élus d’avoir leur mot à dire.

Quand nous sommes arrivés au conseil municipal l’année dernière avec notre groupe Biarritz Vague d’Avenir, l’une des premières décisions importantes que nous avons dû avaliser a été le versement d’une subvention exceptionnelle de 400.000 € au BOPB. Nous avons beaucoup hésité à voter cette subvention car dans le contexte actuel de contrainte budgétaire des municipalités, une subvention aussi conséquente pour un club de rugby professionnel apparaissait comme un luxe qu’on pouvait difficilement se permettre. Mais nous avons finalement accepté de la voter car cette subvention devait servir à sauver le club et lui permettre de préparer sa remontée dans l’élite sur une ou plusieurs saisons comme le prévoyait le plan de Serge Blanco. La condition sine qua non de notre vote était d’avoir un droit de regard sur les comptes du club.

Nous n’avons jamais vu les comptes mais 12 mois plus tard, nous apprenons dans la presse que le club serait à nouveau en proie à des difficultés financières et que les salaires des joueurs ne sont pas payés en totalité depuis avril.

Nous avons ensuite assisté au feuilleton ubuesque de la fusion dans les médias avec la succession des séquences rumeurs-démenti-contre-démenti-reprise des négociations…

Ce qui a le plus choqué dans cette affaire est la méthode. Ce projet qui aurait mérité une large concertation et un temps de réflexion a été imposé aux supporters en un temps record. Comme le déclare Huguette, supportrice de l’Aviron au journal Sud-Ouest :

« C’est comme au gouvernement, on décide sans les gens. »

Si cette fusion est vécue comme un déni de démocratie, c’est qu’on a d’abord ficelé le projet, avant de l’imposer aux citoyens, en y mettant les formes et les moyens de communication pour faire passer la pilule.

Les « pro-fusion » caressent le doux rêve d’une grande équipe basque au destin flamboyant car ils sont persuadés que « ça va marcher ». Mais que se passera-t-il si cette équipe fait un flop ? A ce moment-là, nous n’aurons plus que les yeux pour pleurer, car nous aurons perdu nos deux équipes en élite et il faudra de longues années pour espérer les revoir un jour au niveau professionnel. On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on retrouvera à la place.

Toute la théorie de l’impérieuse nécessité de la fusion se base sur une idée reçue : le prétendu manque de moyens répété comme un mantra au grand public qui a fini par assimiler cette affirmation péremptoire qu’il n’y aurait pas d’autre choix. Le rugby basque serait en danger faute de moyens financiers suffisants. Pourtant, au début de la saison dernière, le BO avait le budget prévisionnel le plus important de la ProD2 et cela ne lui a pas suffi pour atteindre les matchs de barrage. Côté Top 14, le budget de l’Aviron Bayonnais était supérieur à celui d’Oyonnax : le premier a été relégué quand le second a raté d’un cheveu une demie-finale. On ne peut pas tout réduire à une question de budget et l’argent ne fait pas (encore) tout en rugby. Il faut chercher ailleurs les raisons de nos échecs.

Peut-être n’avons-nous plus à l’heure actuelle les moyens de rivaliser avec les plus grosses écuries du Top 14. Mais nous aurions encore largement les moyens d’exister en Pro D2 en attendant des jours meilleurs pour préparer une remontée dans de bonnes conditions.

Qu’est-ce qui empêcherait de trouver de nouveaux partenaires ou d’intéresser de nouveaux mécènes ? Ce ne sont pas les grandes fortunes qui manquent en résidence ou en villégiature sur la Côte Basque. Mais on a l’impression à écouter certains que les seuls partenaires potentiels se limiteraient à CAPGEMINI et AFFLELOU, et que la suspension de leur soutien entraînerait de facto la mort de nos clubs.

Ce qui est sûr, c’est que pour attirer de nouveaux partenaires, il vaudrait mieux miser sur des valeurs sûres comme le Biarritz Olympique ou l’Aviron Bayonnais avec leurs images de marques fortes, que de parier sur une équipe montée de toutes pièces avec l’estampille basque.

Il y a aussi des conséquences collatérales et des questions qu’il faudrait se poser avant de se prononcer « pour » ou « contre » la fusion :

– La question du stade :
Si pour ne froisser personne, on proposera la première année d’alterner un match sur deux à domicile entre Jean Dauger et Aguilera (cela ne fera que 7 matches dans un stade, et 8 dans l’autre), il ne fait aucun doute qu’il apparaîtra très vite que 2 stades pour 1 seule équipe professionnelle, c’est trop, et qu’il faudra en choisir un ou… en construire un troisième ! Qu’adviendra-t-il alors du ou des stades qui ne serviront plus à l’entité professionnelle ?

– L’engagement des municipalités :
Le BO a participé au rayonnement de la ville de Biarritz par-delà les frontières et il a contribué à son activité économique. Il n’était donc pas totalement illogique que la municipalité l’aide à une époque où elle en avait encore les moyens. Les temps ont changé : en même temps que le budget municipal rétrécit drastiquement, celui des clubs de rugby augmente vertigineusement. Mais Biarritz n’est qu’une ville moyenne de 25.000 habitants qui ne peuvent pas (et ne veulent plus) assumer par leurs impôts le renflouement d’entités professionnelles de rugby.

Si demain en plus, on changeait d’échelle territoriale en passant à une équipe basque, il paraîtrait logique que ce ne soit plus à la municipalité de subventionner ce club unique. Quel intérêt y aurait-elle si le club ne s’appelle plus « Biarritz » et que les matchs ne se jouent plus dans la ville ?

Ce sujet fera l’objet d’un débat entre élus municipaux à Biarritz et à Bayonne. L’Agglomération Côte Basque Adour et le Département des Pyrénées-Atlantiques devront se positionner très vite sur la question.

– Quelle équipe basque ?
Ira-t-on vers une véritable équipe basque avec un projet clair autour de la formation, de la culture et de la langue basque ? L’exemple à suivre serait celui de l’Athletic Bilbao en football où seuls les joueurs basques peuvent intégrer l’équipe, mais on voit déjà d’après les premières recrues pressenties que ce ne sera pas le cas.
Il serait présomptueux de considérer que le rugby basque se limite à Biarritz et à Bayonne, mais l’organigramme de la future entité laisse supposer que ce sont les seules instances du BO et de l’Aviron qui seront aux manettes. On est loin d’une fédération de tous les clubs du Pays Basque.

– Quelle identité pour nos villes et notre territoire ?
La tendance est à la fusion des collectivités… et des clubs de rugby ! La constitution d’une équipe basque s’inscrit dans une dynamique globale de marketisation de notre territoire où on cherche à vendre avant tout la « destination Pays Basque ». Le risque d’une telle démarche est de nier l’identité des communes qui la composent et de dissoudre leur image dans un ensemble trop grand.

Je crois qu’on commet une erreur avec ce genre de stratégie car ce qui est apprécié au Pays Basque, c’est justement sa diversité. Il faudrait plutôt mettre en avant nos particularismes plutôt que de chercher à uniformiser notre image. Au rythme où vont les choses, les touristes diront bientôt « je vais sur la Côte Basque » comme on dit « je vais sur la Côte d’Azur », sans connaître la différence entre Biarritz, Anglet, Bidart et Bayonne. Et on n’ira plus voir jouer le Biarritz Olympique ou l’Aviron Bayonnais, mais « l’équipe basque ». Tout le folklore lié aux rivalités bon enfant et aux derbys entre Biarritz et Bayonne font partie de ces choses sympathiques qui rendent notre territoire si attachant. C’est cela qu’il faudrait préserver à mon sens.

Comme l’avait très bien dit l’ancien sélectionneur de l’Equipe de France de Rugby Marc Lièvremont pendant Le Petit Forum avant que la fusion ne soit annoncée :

« Culturellement, ça n’aurait pas de sens. Ce serait dommage. Et je comprends les supporters qui préféreront suivre leur équipe des rouges ou des bleus en Fédérale 1 ou 2, plutôt qu’une union… »

Voir la vidéo à partir de 4:45 avec les avis de Benoît August et Marc Lièvremont sur la question :

Au moment où on parle de la promotion de la marque Biarritz à l’international, on supprime dans le même temps notre belle vitrine sportive du Biarritz Olympique. Cherchez la logique. De nombreux amateurs de rugby étrangers ne comprennent d’ailleurs pas qu’on enterre nos équipes : dans leur tête, c’est un peu comme si le Barça ou le Real disparaissaient pour fusionner avec une ville voisine…

Après avoir perdu les compétitions de surf professionnelles, Biarritz s’apprête à tirer un trait sur le rugby pro. Le dynamisme des sections amateurs perdurera bien évidemment, mais nous n’aurons plus à demeure la locomotive d’excellence que constitue le professionnalisme.

Fiers de nos couleurs
On reproche parfois aux joueurs de ne pas avoir suffisamment l’amour du maillot et de céder aux sirènes du club le plus offrant plutôt qu’à celui de son cœur. Mais que faudrait-il penser de supporters prêts à retourner leur maillot et à changer de couleurs du jour au lendemain pour la simple promesse d’avoir une équipe meilleure ? Certains « supporters » le disent ouvertement : « qu’importe le maillot, pourvu qu’on ait l’ivresse du TOP 14. » Mais rien ne dit que la base des vrais supporters suivra et qu’ils ne continueront pas à suivre leurs équipes en fédérale plutôt qu’une équipe dans laquelle ils auront du mal à se retrouver.

On oublie que ce sont les supporters qui font la richesse d’une équipe, au sens propre comme au figuré. Et pour que les supporters accrochent, il faut qu’ils aient un sentiment d’appartenance fort à un projet authentique. Sans supporter, un club n’est rien.

Alors, si cette fusion devait se faire, renforcerait-elle les valeurs si chères au monde du rugby et à notre Pays Basque ? Ou ces valeurs se dissoudraient-elles dans un océan d’argent et d’intérêts extra-sportifs ?

L’avenir nous le dira…

P.S. : à l’heure où je publie ces lignes, la fusion n’est pas officiellement faite, et j’espère encore que ses instigateurs y renonceront dans un élan de lucidité.

jeunes supporters biarritz bayonne

Une image de jeunes supporters des équipes professionnelles du BO et de l’Aviron qu’on risque de ne plus revoir.

Images : PHOTO BERNARD.

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15 commentaires

  1. Je trouve votre article très intéressant et très complet et je vous en remercie.
    Supportrice de l’aviron et comprenant bien que le monde évolue je comprends l’idée d’un club unique mais surtout pas de cette façon et actuellement j’ai peur qu’un club « étiqueté » basque aille dans le mur!
    Continuez à diffuser votre opinion
    PS : je ne suis pas l’Huguette du Sud ouest!

  2. Je vous remercie de cette contribution et je vous félicite pour votre analyse que je partage entièrement en ma qualité de supporter bayonnais. Je suis extrêmement choqué par la méthode et je ne me résoudrai pas à privilégier la soi-disant logique économique par rapport aux valeurs que véhicule ce sport.
    D’ailleurs, vous démontrez tout à fait l’ineptie de ce projet qui fera des dégâts que beaucoup ne mesurent pas aujourd’hui.
    J’espère que vous serez entendus et que les élus, de tout bord, auront le courage de mettre à mal ce projet extrêmement mal ficelé et pour le moins, se prononceront sans se faire imposer une quelconque urgence.

  3. Enfin des parole censées et raisonnables! J’espère que vous allez être lu et écouté au mois par les membres des conseils municipaux de Bayonne et de Biarritz afin qu’ils pèsent contre cette chose mal fagotée qu’ils appellent fusion.
    Bayonnais, je suis contre d’une part parce que cela sonne la mort de deux clubs centenaires mais de plus l’organisation est faite dans le dos des supporters et assorti de mensonges ce qui me pousse à penser que cette équipe va droit dans le mur.
    Pour une fusion s’il en fallait qui marche, la première chose à faire serrait de consulter les supporters abonnés, ceux qui font vivre les clubs et pour qui des équipes de rugby font le spectacle et non pour satisfaire l’ego de je ne sais quel bobo ou presse à sensation. Un stade vide ne sert à rien et ferrait échapper les investisseurs potentiels, et c’est ce vers quoi nous allons.

  4. Je suis tout à fait d’accord avec vous . Comme vous mon grand père paternel a été vice président du BO et pigiste pour Midol . La façon dont tout cela ce passe ce fait au mépris des Biarrots

  5. Ces paroles pleines de bon sens résument tout! c’est bon en tant que supporter (et non spectateur de top 14, au fond c’est ce que sont les pro fusion…) de se sentir soutenu par les elus!

  6. Je lis tous les jours ce qui se passe autour de cette fusion, et comme la majorité des supporters je suis farouchement contre, mais votre papier est le plus censé, le plus clair, et le plus intelligent que j’ai pu lire. Je vis et travaille a Biarritz mais je suis Bayonnais j’étais des rassemblements et ma maman qui a 88 ans a fait la marche de la mairie de Bayonne au siège de l’aviron avec mon fils qui en a 10. Cela veut bien dire quelque chose. Les supporters sont bafoués. Je vous demande de faire pression sur Mr. Veunac en luis transmettant votre papier, et dans le même temps de le l’envoyer a Mr. Etchegaray maire de Bayonne. LA REALITE EST DANS VOS MOTS…Merci.

  7. Bonjour,
    Déjà félicitations pour votre article je le trouve rempli de bon sens.
    Étant vauclusien et très grand amoureux de votre région j’arrive avec beaucoup de recul a comprendre tout les opinions au sujet de cette fusion. Et je suis très attentivement l’évolution de celle ci. Dans notre région a plus petite échelle nous avons les même problemes et je pense qu’une fusion viable ne peut être montee en si peu de temps, une fusion doit partir des jeunes pour leur donner une entité commune et non l’inverse ainsi les jeunes auront la même histoire et pourrons pérenniser ce regroupement.
    Du moins c’est mon avis

  8. supporter de l’Aviron, totalement d’accord avec nos amis biarrots dont vous êtes ..
    Quelques remarques en passant :
    – ce n’est pas 9 ans après une finale de coupe d’Europe que le BO dIsparaitrait (Munster/ BO) mais 5 ans à peine ( finale H cup 2010, Stade Toulousain/ BO)
    – le fait d’avoir un stade alternatif, ne peut pas permettre d’avoir un sentiment de jouer  » à la maison » , pour les buteurs, les supporters….du pain béni pour les adversaires, et comment rentrer tous les abonnés du BO et de l’Aviron dans un des 2 stade en cas de grande affiche ,
    – quid de nos 2 mascottes, de nos chants « Vine griego » et  »  » aupa BO »

    Il faudrait des reponses urgentes à ces interrogations légitimes de la part des promoteurs de la fusion

  9. Merci pour cette article moi meme supportrice du BOPB depuis 42 ans j ai tout connu avec mes rouges et blancs le groupe B les finales 92 , 2002, 2005, 2006, et 2010 dans cette fusion je ne me reconnais pas du tout je prefere encore suivre mon equipe amateur en federale et gardez mes couleurs de plus la maniere dont est presente la fusion (PASSAGE EN FORCE) sans concertation avec nous supporters qui chaque annee prenons l abonnement me derange enormement

  10. Bonjour
    Votre analyse est très intéressante. Cependant, je crains si on en est arrivé là, c’est parce que les deux clubs sont aux abois financièrement. S’il n’y en avait qu’un seul, l’autre ne leverait pas le petit doigt pour fusionner. Le risque est donc de voir les 2 clubs en fédérale.
    Mais en fusionnant qui dit que le nouveau club passera l’examen de la DNACG ?
    Et plus moyen de revenir en arrière….

  11. Cette lettre pose les vrais réponses.
    Pourquoi tant de précipitation pour simplement un problème d’égo……
    Ces deux clubs ont un passé.
    Ils auront encore un avenir.
    Mais le sportif a fait qu’ils sont tombés sur meilleurs, et il faut l’accepter.
    Une ou deux saisons en Pro D 2 permettraient , à tête reposée de peser le pour et le contre, et éventuellement de prépare une union ( qui de toute façon est inéluctable )
    La précipitation est mauvaise conseillère, et les supporters des deux clans auront le temps de réaliser calmement où est leur intérêt.
    Ce BO vient bien d’une fusion…………
    Le rugby n’est plus le même ; faut arrêter de parler de pays basque : cela n’a aucun sens
    Si ces clubs, ou ce club veulent être à la hauteur des pros…….faudra jouer avec des pro. Ce ne sont pas des hendayais – luziens – angloyes – garaztars – mauleonnais – ou espagnols qui sauveront la patrie…….
    Les jeunes, bons amateurs sont repérés et sont intégrés à petites doses ( Lopez – Lonca – Otazo etc….
    Un club basque comme Bilbao serait suicidaire en rugby –

  12. Je retrouve dans ce texte un peu de baume au coeur. Tout a fait d’ accord avec vous sur l’entité des deux clubs . Pour ma part je suis contre cette fusion que je trouve trop rapide et faite de brics et de brocs pour éviter surtout les déboires de certains…..
    Je me pose certaines questions sur la faisabilité de se retrouver en fédérale 3 pour les deux clubs et surtout comment va-t’on les inclure dans ce championnat, combien de descente s’il y a plus de clubs dans les poules ou se retrouveront nos deux chers clubs; mais surtout avec quels joueurs évoluer en fédérale 3 vu que les meilleurs espoirs seront fusionnés et les jeunes crabos encore beaucoup trop tendre pour affronter les briscards de F3 ou le jeu est bien plus brouillon et indiscipliné qu’en junior/espoir.
    Pourquoi ne pas rester en Pro D2 est proposé un rugby alléchant et dynamique qui serait beau à voir donc trés plaisant pour les supporters et spectateurs, car que voit on en ce momment sur la pluspart des rencontres du top 14 du rentre dedans et de la défense qui prime sur l’attaque et cela me désole de voir des matchs aussi fermé.
    Maintenant les gens préfèrent peut-etre se retrouver avec 20000 ikurinas un bogaboga et supporter des sudafs,kiwis,anglais au détriment de la jeunesse locale car c’est bien de cela que cette union fusion va enfanter……
    Les clubs comme Montauban, Albi, Bourgoin et consorts sont étragement sages au vu des non remise des comptes du bo depuis deux saisons…….
    Merci encore Mr Barucq de sortir du lot des conseillers muncipaux des deux municipalités.

  13. bonjour,
    j’aime votre récit et j’adhère à vos propos
    faire un club unique au pays basque c’est totalement ridicule,et que deviendront les autres clubs qui animent nos dimanches aprem,ils seront aussi tués au profit de ce club sans identité ou utilisés comme fournisseurs de bons joueurs,ou les laisseront nous atteindre le top 14 ??? ,j’en doute
    si on doit bagarrer pour remonter au top 14, c’est pas grave ,c’est meritant et celà nous remplira de fierté
    peu importe le temps que l’on mettra,tant qu’il y a la maniere
    ces 2 clubs,l’Aviron et le BO doivent exister et nous devont leur montrer notre attachement

  14. Et pour casser l’ambiance, Biarrot depuis plusieurs générations (certificat de droit à m’exprimer) je suis au contraire pour la fusion. Nous sommes au XXIème siècle, pragmatisme a remplacé clochemerle, les supporteurs dont les uns et les autres se revendiquent ont-ils été consultés, doivent-ils l’être? Une évidence cependant, si le BO, ou l’Aviron, descend en pro D2, il ne remontera jamais en Top14 par manque de moyens. Personne aujourd’hui ne mettra un kopeck sur une entité si fragile.

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