L’un des objectifs de la Ville de Biarritz est d’améliorer son bilan carbone, notamment en développant les énergies renouvelables sur son territoire.
Biarritz a un fort potentiel photovoltaïque encore sous-exploité.
La première étape du déploiement du photovoltaïque a été la création d’une centrale solaire photovoltaïque sur le toit du Centre Technique Municipal financée par la Ville.
L’étape suivante a consisté en l’étude précise du gisement photovoltaïque sur les bâtiments communaux de la Ville de Biarritz par le bureau d’études GreenBirdie Solar.
Cette étude confirme le potentiel et met en exergue les contraintes actuelles au développement du photovoltaïque à Biarritz.
Les freins sont d’abord représentés par les règles urbanistiques et notamment la zone de l’AVAP (Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine ; ex ZPPAUP) qui interdit les installations photovoltaïques sur les immeubles protégés en 1ère catégorie, et qui limite leur implantation à 1/3 de la toiture sur ceux classés en 2ème catégorie. Les Architectes des Bâtiments de France imposent également de fortes contraintes dans les 500 mètres autour d’un monument historique, notamment dans notre secteur autour du Château d’Ilbarritz.
L’autre contrainte est représentée par l’aéroport et la nécessité de réaliser pour la DGAC des études d’impact d’autant plus précises qu’on se trouve à proximité de l’aéroport et que la surface de l’installation envisagée est importante.
Malgré ces impératifs à prendre en compte, il y a de nombreux bâtiments qui auraient un intérêt en terme de rendement photovoltaïque.
Nous avons fait étudier la toiture de toutes les écoles de Biarritz qui offrent chacune un potentiel intéressant. L’école Victor Duruy permettrait par exemple l’installation de 96 panneaux solaires pour une puissance installée de 25 kWc et un gain sur 20 ans de 82.000 € en revente pour un investissement de 50.000 € (retour sur investissement à 12 ans).
Le Mur à gauche de Saint-Charles offrirait 120 m2 de toiture pour une production annuelle de 13,4 MWh et un gain sur 20 ans de 32.000 €.
La Halle d’Iraty offrirait jusqu’à 4800 m2 de toiture pour une production annuelle de 331 MWh et un gain potentiel de 765.000 € sur 20 ans en revente de l’électricité.
Nous avons également étudié le potentiel de couvertures photovoltaïques de parkings et avons relevé des potentiels intéressants sur Iraty, Aguilera, à l’Hippodrome des Fleurs ou sur une ombrière à réaliser au CTM.
Il nous reste à analyser plus finement toutes ces données et à prioriser les futures installations en choisissant des modèles économiques de financements intéressants pour la Ville.
L’étape suivante sera l’étude du potentiel photovoltaïque chez les particuliers en étudiant la possibilité de mettre à disposition de la population le même type d’outil de cadastre solaire qu’à Nantes.
Guillaume,
Autres toitures disponibles: les tribunes d’Aguilera et le fronton Euskal Jai lequel avait fait déjà l’objet d’une proposition d’un industriel à laquelle Borotra n’a jamais répondu !
Concernant la Halle d’Iraty, je proteste depuis des années contre le gaspillage des escalators qui tournent sans arrêt lors de manifestations: qq cellules photo-électriques pourraient les mettre en route dès lors qu’un passant se présente.
Produire de l’electricité propre c’est bien, l’économiser c’est encore mieux
Philippe,
Effectivement le JAI ALAI aurait un gros potentiel : 1800 m2 de toiture ; puissance potentielle de 180 kWc avec panneaux orientés sud, production annuelle de 243 MWh avec gain sur 20 ans de 562.000 €…
Mais la structure du toit n’est pas adaptée pour recevoir l’installation d’où un surcoût qui rendrait l’opération relativement peu intéressante financièrement.